Le 7ème cas positif à Nouakchott cette semaine est encore une personne confinée depuis le 16 mars faisant partie des cas importés de France. Ce dépistage après la sortie du confinement devenu seulement obligatoire récemment est critiqué par les observateurs qui pointent une méthode à reculons dans la gestion de la crise.
Les observateurs ont l’impression d’assister depuis la révélation du premier cas importé en Mauritanie qu’ils assistent à un laboratoire d’échantillon de confinés d’où sortent goutte à goutte les cas positifs comme en témoigne ce 7ème cas qui intervient après plus de 21 jours en quarantaine dans un hôtel à Nouakchott. Hormis l’obligation des tests médicaux après la sortie toutes les leçons n’ont pas été tirées du premier cas de décès. A quand les tests dès les premiers jours de confinement.
Pour les observateurs c’est une méthode à reculons qui laisse planer des difficultés dans la prise en charge. En réalité le gouvernement n’a pas les moyens de tester massivement les personnes confinées dont le nombre est estimée cette fin de semaine à 1256 sur le territoire en nette baisse du fait des sorties progressives.
Dans l’attente des résultats de 80 prélèvements les équipes médicales espèrent aller plus vite avec l’acquisition cette fin de semaine de 19 200 kits de dépistage et 2 appareils à PCR en attendant toujours des équipements de protection individuelle.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
(Reçu à Kassataya 10 avril 2020)
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