La disparition puis la découverte du corps sans vie de la jeune fille mauritanienne Kadiata Oumar Sow continue de défrayer la chronique cette semaine. Les mauritaniens dans toute leur diversité sont indignés et demandent que justice soit faite.
Cet assassinat est révélateur d’une insécurité à Nouakchott et dans certaines régions touchant de plus en plus les jeunes filles et les femmes. Les cas sont légion depuis 2013. Un phénomène récent qui traduit la résurgence du banditisme.
Dans ce contexte de crise le coronavirus est un nouveau test pour l’Etat mauritanien dont les institutions semblent être paralysées. Désormais le gouvernement conduit les affaires de l’Etat par ordonnances pour décider la quarantaine et les mesures d’isolement individuel. La justice est quasi-suspendue. Les tribunaux sont au ralenti.
Cependant le covid-19 n’enterre pas l’Etat de droit auquel aspire le peuple mauritanien depuis l’élection de Ould Ghazouani depuis juin 2019. La justice devra être rendue à la famille de Kadiata Oumar Sow. Non à l’impunité.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
(Reçu à Kassataya le 15 avril 2020)
Les opinions exprimées dans cette rubrique n’engagent que leurs auteurs. Elles ne reflètent en aucune manière la position de www.kassataya.com
Diffusion partielle ou totale interdite sans la mention : Source : www.kassataya.com