Dure réalité du Ramadan à Nouakchott en temps de confinement. En plus des restrictions les mauritaniens font face depuis 3 jours à une flambée des prix des légumes et fruits et des denrées. Les observateurs sur place pointent les commerçants lesquels imputent cette cherté de la vie à la fermeture des frontières.
Cette année à l’instar des sociétés musulmanes du monde les mauritaniens vivent un Ramadan exceptionnel privés de sa dimension sociale tandis que les conséquences économiques et sociales suscitent des inquiétudes pour les observateurs sur place.
A la crise sanitaire vient se greffer la difficulté de se procurer des produits dans le marché pour les familles les moins nanties. Depuis trois jours les Nouakchottois font face à la hausse des prix des légumes et fruits et pourtant 50 à 70 camions venant du Maroc sont déchargés dans une gare spéciale dans la capitale.
Autre paradoxe même les dattes coûtent plus chers alors que l’Algérie a envoyé des tonnes de ce produit contre du poisson mauritanien. Le prix des pommes de terre de l’oignon et de la carotte et du sucre sont pratiquement intouchables pour la bourse des ménages des quartiers populaires.
Les commerçants attribuent cette cherté de la vie à la fermeture des frontières. Ce qui n’est pas totalement faux. C’est à l’Etat de réguler les prix pour faciliter l’accès de tous les produits aux plus faibles en ce mois béni du Ramadan.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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(Reçu à Kassataya le 28 avril 2020)
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