CEP Mauritanie : la société civile appelée à sortir de son silence

C’est le porte- parole de l’UFP Lô Gourmo qui lance le débat ce début de semaine sur les réseaux sociaux sur la société civile sur la scène nationale au lendemain de la remise du rapport de la commission d’enquête parlementaire à la justice.

L’interrogation de Lô Gourmo sur le silence de la société civile par rapport à son rôle historique d’éveil de conscience citoyenne est largement partagée par les observateurs. Cette absence de réactivité des mouvements citoyens, des ONG nationales et syndicats laisse planer un manque d’ancrage dans la société mauritanienne ou un manque d’unité au niveau des différents leaders.

Pour la première fois dans l’histoire du parlement mauritanien un ancien président pourrait être traduit devant un tribunal pour des faits liés à sa mal gouvernance.

Ce débat vient à point nommé au moment où les mauritaniens attendent avec impatience que toutes les personnes impliquées par le rapport de la commission d’enquête parlementaire s’expliquent devant un tribunal. C’est maintenant que la société civile doit battre le fer chaud en se mobilisant pour exercer une pression contre le pouvoir et faire entendre sa voix.

La situation est suffisamment propice et les accusations graves de malversations par le régime de Ould Aziz pour que la société civile soit en première ligne pour exiger que leurs biens soient restitués au plus vite et que les délinquants financiers soient renvoyés en prison. C’est l’occasion rêvée pour une seule Mauritanie debout contre l’impunité.

Cherif Kane

Coordinateur journaliste

 

(Reçu à Kassataya.com le 04 août 2020

 

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